DEVRIEZ-VOUS ABANDONNER UNE COURSE ?

Vous avez suivi l’entraînement, payé les frais d’inscription et êtes prêt à franchir la ligne d’arrivée, mais que se passe-t-il si les choses tournent mal le jour de la course ? Comment décidez-vous d’arrêter? Il n’est jamais facile de savoir quand s’arrêter, mais j’espère que ces conseils pourront vous aider.

Avant la course

Parfois, vous savez avant même que le coup de feu ne retentisse que ce ne sera pas votre journée. Une blessure a-t-elle perturbé les dernières semaines de votre entraînement ? Avez-vous mangé de mauvais sushis la veille ? Si vous ne vous sentez pas excité ou en bonne santé dans les heures (ou jours) précédant une course, c’est un bon indicateur que vous devriez transmettre à l’événement.

Renseignez-vous auprès du directeur de course – vous pourrez peut-être reporter votre inscription, transférer votre dossard à un ami ou même obtenir un remboursement.

En cours

Après le coup de feu, décider d’arrêter peut être une chose difficile à faire. Si vous êtes sur le parcours et que quelque chose ne va pas, la première chose à faire est d’évaluer la douleur. Si ce que vous ressentez est un inconfort général, gardez à l’esprit que la course fait souvent mal ! Essayez de ralentir un peu votre allure, de détendre vos épaules et de répéter un mantra positif tel que « Vous l’avez compris ».

Si vous ressentez une douleur légère ou sourde, il est fort probable que vous continuiez, mais il est judicieux d’ajuster vos objectifs. Avant chaque course, essayez de planifier un « objectif A », un « objectif B » et un « objectif C ». Atteindre un objectif A peut se produire si les étoiles s’alignent parfaitement et que la météo coopère, un objectif B peut représenter un effort solide et un objectif C peut simplement signifier franchir la ligne d’arrivée.

Cependant, il y a des occasions où le décrochage est une évidence. Si vous ressentez une douleur aiguë et lancinante, mettez-vous immédiatement sur le côté du parcours. Si vous continuez, vous pourriez aggraver la blessure, ce qui entraînerait une interruption de la course ou une visite aux urgences.

Si vous sentez ou entendez un claquement ou un claquement, cela pourrait signaler une déchirure musculaire ou ligamentaire. Si cela se produit à mi-course, c’est un signe certain d’arrêter.

Et enfin, si vous ressentez de graves nausées ou des vertiges pendant une course, il est temps de trouver la tente médicale la plus proche. Aucune course ne vaut la peine de risquer votre santé !

Si vous n’arrivez toujours pas à vous décider

Si vous ne vous sentez pas au mieux, mais que la douleur n’est pas assez forte pour vous arrêter dans votre élan, demandez-vous à quel point cette course est importante et significative pour vous. S’agit-il d’un événement unique comme le marathon de Boston ou une course à destination ? Avez-vous collecté des fonds et consacré vos miles à une œuvre caritative ?

Si c’est le cas, vous voudrez peut-être envisager d’ajuster vos objectifs, comme essayer une approche de course à pied et persévérer jusqu’à la fin.

Cependant, s’il s’agissait d’une course de relations publiques (record personnel) ou si vous l’utilisez simplement comme une course d’entraînement, cela pourrait valoir la peine d’y renoncer. Si vous abandonnez avant que les choses ne deviennent trop moche, vous pourriez être en mesure de vous regrouper et de courir à nouveau dans quelques semaines. Si vous savez que vous serez déçu par quelque chose de moins qu’un PR ou un BQ (Boston Qualifier), cela pourrait être la meilleure approche.

Quoi que vous décidiez de faire, n’oubliez pas qu’une course ne vous définit pas en tant que coureur. Tout le monde a des mauvais jours, mais même si vous devez abandonner, une grande course est probablement encore dans votre avenir !