Il n’est pas nécessaire de vous convaincre de l’intérêt des roses dans un jardin. Leur robustesse, leurs parfums capiteux et leurs superbes fleurs font toujours le spectacle du printemps à l’automne.
L’entretien de votre roseraie ou de vos rosiers en pot n’est pas intimidant. Cela dit, il existe quelques conseils pratiques pour s’assurer que vos rosiers sont en excellente santé et vigoureux. Par exemple : Les rosiers d’intérieur ont besoin de beaucoup de soleil et d’un arrosage régulier, tandis que les rosiers coupés ont tendance à rester frais plus longtemps si vous taillez leurs tiges à temps.
Grâce à notre guide d’entretien des rosiers pour débutants, vous pourrez profiter de magnifiques rosiers en bonne santé en un rien de temps.
Arrosage
Il est essentiel que les rosiers nouvellement plantés soient arrosés plus régulièrement qu’un rosier établi. Les rosiers prospèrent s’ils reçoivent environ 5 cm d’eau par semaine. Il est fortement recommandé d’effectuer des trempages profonds à la limite du sol tout au long de la saison de croissance (surtout en été) plutôt que des arrosages fréquents, peu profonds ou en hauteur. À mesure qu’ils mûrissent, vous pouvez réduire l’arrosage à deux fois par semaine.
Veillez à n’arroser que le sol et non la plante en utilisant des tuyaux d’arrosage ou des tuyaux similaires afin que l’eau s’écoule lentement directement au niveau du sol. Vous éviterez ainsi de favoriser les problèmes fongiques tels que l’oïdium ou la tache noire, qui surviennent généralement en raison de l’humidité persistante sur les feuilles ou le feuillage mouillé des rosiers dans des conditions humides, et vous économiserez également quelques dollars sur vos factures d’eau. Tout le monde y gagne !
Besoins alimentaires
Les rosiers sont toujours affamés. Après les avoir arrosés, répandez quelques poignées de nourriture pour rosiers ou de fumier organique chaque printemps, dès que vous voyez apparaître les bourgeons, et donnez-leur un coup de pouce supplémentaire. En raison de la taille régulière entre les saisons, les roses ont beaucoup de nouvelles pousses et consomment plus d’énergie pour les entretenir, il est donc important de leur fournir de la nourriture et de l’eau supplémentaires.
Paillage
Pour obtenir des rosiers sains et impressionnants, recouvrez-les d’un paillis organique, tel que du fumier ou du compost. Veillez à étaler le paillis sur une profondeur de 1 à 3 pouces pour qu’il soit le plus efficace possible.
L’introduction de paillis dans vos plates-bandes de roses facilite la culture pour diverses raisons. Le paillis organique se décompose et améliore la qualité de votre sol, il nourrit le sol, alimente les plantes, arrête ou étouffe efficacement la croissance des mauvaises herbes et aide à retenir l’humidité du sol en gardant le sol plus frais pendant les jours chauds, ce qui vous permet de ne pas avoir à arroser aussi souvent.
Taille
La taille est un autre aspect important à prendre en compte lors de l’entretien des rosiers pour enlever les fleurs épuisées et encourager la nouvelle croissance. Il est conseillé de tailler en hiver ou au début du printemps, juste après la fin de la floraison et lorsque la plante est en dormance. Coupez à un angle de 45 degrés, à environ 1 cm au-dessus du bourgeon ou du nœud de la feuille, et visez à éliminer 20 à 30 cm d’anciennes pousses, ainsi que toute branche brindilleuse ou malsaine. Soyez assuré que votre arbuste vous récompensera par de belles fleurs en été.
Résolution des problèmes liés aux parasites
Nous aimons les roses, mais de nombreux parasites aussi, ce qui les rend très sensibles aux maladies. Débarrassez-vous des insectes suceurs de sève tels que les pucerons avec un spray infectant pour rosiers. Ils sont généralement attirés par les nouvelles pousses savoureuses. Les coccinelles (un prédateur naturel des pucerons) ou les petits oiseaux peuvent vous sauver la vie dans le jardin dans ce cas, car c’est grâce à eux que la population de pucerons diminue. En outre, vous pouvez également utiliser des pesticides respectueux de l’environnement pour vous débarrasser d’autres coupables tels que les sauterelles ou les chenilles qui se nourrissent des feuilles.
